Nous sommes allés au Venezuela en 2011 et depuis, la situation politique s’est malheureusement dégradée. Déjà à l’époque on pouvait ressentir un peu d’insécurité avec jusqu’à 4h de check-in au retour.
Où kiter
Carte des spots
El yaque
Il n’y a pas 150 spots à El yaque qui est un tout petit village, sur l’île de Margarita, à quelques kilomètres au large du Venezuela. La plage d’El Yaque n’est pas grande et vous trouverez facilement où partir. La plage est séparée en 2 avec sur la gauche les kites et sur la droite les windsurf. Le départ est légèrement protégé du vent par une sorte de gros rocher donc méfiance, une fois votre aile en l’air, elle va prendre plus de puissance que ce que vous ressentez sur la plage. Pour le reste, vous profiterez d’un plan d’eau à peu près flat (mais pas trop) et d’une eau chauuuuuuuuude !!!
Au Vénézuela, il fait chaud, très chaud et l’ombre sur le spot d’El Yaque n’est pas gratuite donc prévoyez un billet pour louer votre transat à la journée sinon vous êtes cuits. Il fait tellement chaud que l’après-midi, vous vous cramerez les pieds, rien que le temps de récupérer votre aile, entre le transat et la mer.
El coche
El coche est un spot de flat situé à 20 min seulement en bateau d’El Yaque. Malheureusement, les conditions de vent ne nous ont pas permis de tester ce spot incroyable. A noter tout de même que le vent y est Off-shore donc plutôt pour des kiters confirmés.
Statistiques de vent
Boardbag idéal
Statistiquement, le vent souffle assez fort au Venezuela et bien que nous soyions partis en Avril qui est censé être le plus costaud, nous n’avons pas eu beaucoup d’air. Les locaux pensaient que c’était dû au phénomène “El niño”… Et comme nous avions emmené qu’une 7 et une 9 et bien on a dû chiller un peu. Pas de vague à El Yaque donc prévoyez uniquement une twin-tip et des ailes de 7 à 10m. Normalement au-dessus, ça ne sert à rien mais bon…
Se rendre à El Yaque
Arriver à El Yaque est déjà une petite aventure en soit. Après un bon vol de 9 heures entre l’Europe et le Venezuela…première attraction : l’aéroport de Caracas. L’aéroport est situé en contrebas de la ville juste entre la mer et l’une des Favelas les plus dangereuses du monde (Sectoe via Eterna) aussi quand nous y sommes passés, ils avaient construit un passage entre l’aérogare international et le national pour éviter d’avoir à sortir. Welcome !
Une fois la passerelle, il faut ressortir de la zone d’embarquement nationale pour aller enregistrer son bagage pour le 2nd vol. Vous verrez que les vénézueliens qui prennent l’avion voyagent bien chargés (cartons de télé…etc) et au check-in ils sont plutôt très cool ! Par contre, un bon touriste avec un boardbag paiera son petit supplément. Comme on nous avait prévenu, on avait mis les planches dans un carton et fait passé ça pour de la marchandise et c’est passé comme une lettre à la poste. Mais depuis, les règles ont dû bien changer.
Quand on aurez réussi à vous enregistrer, vous reviendrez là où vous étiez pour prendre votre avion, un bon vieux McDonnell Douglas des années 80 direction Isla Margarita. Le vol est plutôt court 1h/1h30. Une fois arrivé, vous y êtes presque, l’aéroport est situé juste à côté d’El Yaque. Dernière bizarrerie, un gars contrôle l’étiquette de votre bagage et celle qui aura été collée sur votre carte d’embarquement…ça finit de vous mettre dans l’ambiance.
A noter : Les avions au Venezuela ne sont jamais à l’heure. Donc prévoyez de la marge et restez zen !
Enfin, au retour, nous avions vu sur notre billet qu’il fallait faire le check-in 4 heures avant le départ du vol au lieu de 2 heures habituellement. En arrivant, on a compris pourquoi ! Il y avait 3 militaires avec un chien qui ouvraient chaque valise avant de vous laisser rentrer dans la zone de Check-in. Une fois cette étape réalisée et la sécurité de l’aéroport passée, nous avons aperçu notre avion. On s’est dit chouette, on sera à l’heure pour une fois. Mais non, ils ont rappelé environ 1/3 des passagers pour aller sur le tarmac re-checker le contenu des valises et dans la passerelle pour accéder à l’avion, on a eu le droit à une petite fouille de routine.
Bref, si vous décider d’y aller car le Venezuela offre des spots de folie à Los Roques notamment, jouez pas…
Se déplacer sur Isla Margarita
Si vous pensez rester sur El Yaque, pas besoin de voiture, le village est minuscule. Donc un taxi depuis l’aéroport ça ira très bien. En 2011, l’essence était ridiculement pas cher (ils en ont des barils et des barils sous les pieds) donc ils consommaient sans compter, laissez tourner le moteur pour la clim…etc
Où dormir
On a testé la Pousada Yemaya qui est en 2ème ligne, derrière les hôtels qui donnent sur la plage. Les chambres étaient plutôt grandes, toutes avec un joli balcon avec une petite vue sur la mer au loin.
El yaque ne manque pas d’hôtels, c’est le moins qu’on puisse dire. Donc vous n’aurez aucun souci à trouver à vous loger. D’ailleurs, on a appris que c’était un moyen très classique pour blanchir de l’argent…d’où cette densité.
Manger et se restaurer
El yaque dispose de 3/4 restaurants de plage où y mange correctement bien que la gastronomie vénézuélienne n’ait rien de particulier, excepté les Empanadas, sorte de chausson farci frit (du gras !!!) qu’ils mangent à n’importe quelle heure de la journée. On en trouve de toutes sortes : à la viande, au fromage, aux légumes
Bien que leurs dirigeants ne soient pas les meilleurs amis du monde avec les américains, ils mangent gras, très gras et adorent burgers et pizzas.
Que visiter
L’île de Margarita est une destination touristique des Vénézuliens friqués de Caracas et Puerto La Cruz qui viennent là le week-end et pendant les vacances pour chiller et picoler toute la journée. Autant vous dire qu’il ne faut pas s’attendre à une grosse activité culturelle. Toutefois, l’activité touristique permet de trouver quelques activités pour faire un tour en bateau ou le tour de l’île.
Les eaux autour d’Isla Margarita sont aussi très belle et il est possible de partir en bateau à la journée et de se faire quelques plongées sympas.
Argent
Sujet compliqué encore au Venezuela !!! A l’époque, le patron de la posada était un français, accueillant mais qui cherchait à vendre compte-tenu de l’évolution du pays. Arrangeant, il nous avait dit de ramener des euros et nous faisait du change au taux de change “local” plus avantageux que celui des banques/distributeurs. Cela peut-être un casse-tête.
Santé et vaccin
Pas de précautions particulières mais il vaut mieux éviter d’avoir des soucis de santé. Pas sûr du tout que les infrastructures sanitaires du Venezuela soient au top sachant qu’Hugo Chavez allait à Cuba pour se faire soigner…
Télécommunications
Vous trouverez du wifi dans la plupart des hotels. Pour le reste, n’y pensez même pas.